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J’ai un rêve.

Je rêve que d’ici quelques années, tous les enfants de la planète puisse aller avec joie à l’école et se sentir bien durant les cours.

Je rêve que chaque enseignant puisse avoir une méthode adaptable à chaque élève et qu’il puisse communiquer calmement, dans le respect avec chaque élève.


Aujourd’hui, je ne dispose pas du diplôme Suisse d’enseignante.

Dans quelques années cela devrait être le cas. Aujourd’hui, j’enseigne le français à un élève qui ne le parle pas du tout, je remplace pour quelques heures les professeurs malades et je donne des cours de soutien.

En parallèle je tiens un cabinet en soins alternatifs, notamment l’hypnose créative avec les enfants.


Mon rêve, il faudra bien que quelqu’un le réalise.

Mais je ne vais pas demander à mes proches de le faire pour moi. Imaginer ma maman enseigner l’italien… je me dit qu’il y aurait de quoi faire un sketch tellement c’est hilarant.

Mais surtout elle ne serait pas heureuse à cette place-là. J’adore enseigner, même si je n’en suis qu’au début et que je galère car je n’ai aucun support de cours, j’adore, je suis dans mon élément.


De là, je me suis dit que chacun mérite de faire quelque chose qu’il aime.

Tellement d’enfants n’aiment pas l’école… alors que ça peut devenir super cool ! Personnellement j’ai adoré mon école obligatoire, la suite bien moins mais l’école obligatoire était géniale !

Les professeurs ont su me parler, j’ai su communiquer avec eux, c’était agréable. Imaginez que votre enfant ou votre petit-enfant puisse vivre la même chose !

Ce serait chouette n’est-ce pas ?

C’est pourquoi, je me dirige vers mon rêve, beaucoup trop de personnes ne se sont pas senties à l’aise en cours. Les pays nordiques l’ont bien compris et leur système s’est adapté à eux.

Je pense qu’il est temps pour nous de faire de même. Cela passe également par le partage, partager ses idées sur l’éducation des enfants est à mon sens très important et primordial s’il on souhaite du changement.


Bien-sûr, un rêve ne se réalise bien souvent pas en une journée, il se construit, pas après pas. Tout rêve vaut la peine d’être vécu selon moi et s’il on ne l’atteint pas, le chemin parcouru reste si beau que c’est une pure merveille.


C’est pourquoi, pas après pas, je me rapproche de ce rêve grandeur nature.


Dans un cours de soutien nous révisons les calculs mentaux, en anglais et en jouant.

Lors d’une leçon individuelle nous nous levons et nous dégourdissons les jambes avant que l’élève n’entre dans un état léthargique.

Durant un remplacement les élèves m’avouent ne pas comprendre la matière du test du lendemain, donc on la revoit ensemble de sorte à ce qu’ils puissent réussir leur épreuve.


Mais surtout, j’ai osé prendre mon téléphone et contacter les directeurs des écoles pour annoncer que je pouvais faire des remplacements.

Ça a été mon premier pas, la première action que j’ai faite pour entamer le chemin qui me guide vers la réalisation de mon rêve.

Puis maintenant, en plus de dispenser des cours, je vous parle. La liste est longue et elle continue de s’agrandir, elle me mène toujours un peu plus vers mon rêve.


Je devrai faire des stages à l’avenir et rendre des dossiers, j’ai décidé que durant ces leçons-là les élèves auront droit à quelques outils sympas dont on peut mesurer l’impact, ainsi j’aurai une preuve qui montre qu’on peut avoir des bons résultats avec quelques ajustements.


De nos jours, bien trop souvent c’est l’élève qui doit s’adapter au maître alors que cela devrait être l’inverse.

Je suis sûre qu’en tant que parents vous comprenez cette distinction.

On écoute l’enfant, on comprend ce dont il a besoin et bien souvent on adapte un peu l’horaire selon ces besoins.

On ne lui cède pas tout, mais on fait des petites adaptations qui lui permettent de se sentir bien et vous libérer du temps de qualité parfois.


Je vous parle donc de mon rêve, mais… vous aussi vous avez des rêves.

Je me demande bien lesquelles…


Vous savez un rêve c’est ce truc qu’on a envie d’accomplir mais bien souvent on a tellement peur qu’on ne le réalise pas, tellement il a de la valeur.

C’est cette chose qui nous anime, dès que le sujet vient sur la table on a des arguments implacables, on est passionné par cela et on écoute attentivement.


Vous saviez également que la personne la mieux placée pour accomplir vos rêves c’est vous ? et que dans le 99% des cas le meilleur moment pour entamer le pas qui va mener à d’autres pas qui vont vous mener vers votre rêve, c’est maintenant ?


Il est peut-être temps de définir un premier petit pas qui est faisable dans votre quotidien dès à présent, ou bien ?


Sur ce, je vous laisse, j’ai un rêve à réaliser 😉

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Ma maman a eu une période où elle ne prenait plus vraiment de temps avec nous et travaillait vraiment beaucoup. C’était assez compliqué pour moi car j’avais envie de faire des trucs avec elle et souvent nos horaires se croisaient ou on finissait par ne rien faire.

Je crois qu’elle travaille toujours autant, mais on trouve des supers moments à passer ensemble désormais, car on a décidé de prendre ce temps de famille.


Cela me donne envie de vous raconter l’histoire de cet homme qui ne savait pas, ou peut-être qu’il savait ? moi-même je ne croyais pas savoir.


Peut-être même que vous aussi vous avez connu cette situation ou même que vous la vivez.



Le fait est que cet homme se levait aux aurores.

Dès son réveil, il travaillait d’arrache-pied, mais qui s’arrache les pieds se fait bien souvent mal. Dans le cas de cet homme il y avait toujours cette pression sur son front.

Vous savez celle qui déclenche de forts maux de tête.

Sauf que comme nous l’avons déjà dit, lui il ne savait pas.


Donc à peine le pied ayant frôlé le sol, il devait déjà penser au prochain pas tout en réfléchissant à ce qui venait ensuite. Il avançait à une cadence plus que soutenue. Arrivé au soir, il reposait une quinzaine de minutes, pour ensuite continuer sa journée tout aussi rapidement qu’auparavant.

Ainsi, repas, vaisselle, ménage et rangements ne lui faisaient même pas peur.

De son pas rapide et élancé, les tâches s’enchaînaient et de temps à autre il en oubliait qu’il pouvait voir ce qui l’entourait !

Parfois il rentrait même dans un mur.

Alors il se retournait un peu et prenait un autre chemin.

En boucle, il répétait cette routine inlassable et ô combien épuisante.


Mais il continuait et rien ne l’arrêtait.


Jusqu’à ce qu’un soir, à la lueur des rayons de lune et après une journée particulièrement harassante, il ouvrit les yeux. Dans un premier temps il dû enlever toutes les particules qui formaient un filtre devant son œil droit, puis devant son œil gauche.

Cela lui demanda déjà un tel effort qu’il s’endormit à peine la tâche finie.

Sa nuit fut empreinte de changements.

Les discussions de la veille lui avaient permis d’ouvrir les yeux et maintenant, ses rêves lui avaient chuchoté une réalité plus douce plus heureuse.

Il savait quelles actions il allait mettre en place pour atteindre ce doux rêve aux saveurs de possible.

Cette fois, il avait décidé de reprendre son bonheur en main.


Au petit matin, le soleil n’était même pas encore levé mais il était déjà prêt à travailler d’arrache-pied. Il avait cependant oublié qu’à ses côtés la magie opérait, sa compagne était bel et bien là.

N’ayant même pas terminé de se préparer, son petit-déjeuner se matérialisa soudain devant lui. Il voulut partir et se retrouva avec un dîner entre les mains et sous ses yeux, enfin il réalisa à cet instant, que tout étant en lui ainsi que lui-même dans ses actions.

Il pouvait avoir une journée lumineuse malgré la charge de travail qui lui était imposée.


Je crois que c’est ce matin-là qu’il a vu qu’en apportant des changements minimes dans son quotidien, il pouvait totalement transformer sa vie.

A cet instant-là, il décida pour lui-même de sortir la tête du guidon pour de bon et d’apporter les changements dont il avait besoin dans son quotidien.


D’une étreinte revigorante, il ancra ses pieds à terre, prêt cette fois à profiter du moindre petit grain de poussière qui le pousserait à apprécier cette journée.

Les jours suivants furent cadencés, mais il prenait le temps de respirer et de regarder de temps à autre autour de lui.

Il s’accordait des moments de répits et dès lors ses pieds restaient au sol. Il avançait désormais pas après pas et changement après changement, il retrouva le bonheur à chaque coin de rue.


Peut-être même que vous aussi vous avez connu cette situation ou même que vous la vivez. Mais l’homme dans cette histoire avait oublié que son but premier c’était d’être heureux et de rendre les gens autour de lui heureux à leur tour.

En s’installant dans cette routine, il s’épuisait.


Une fois qu’il en fut sorti, il put enfin respirer et être plus reposé.

Pourtant il n’avait pas changé grand-chose, c’est surtout son attitude qui a impactée son quotidien.

En partant en souriant au travail et en laissant ses problèmes de taf à l’atelier, il put être plus disponible à la maison, tout en demandant d’être un peu soulagé dans les tâches ménagères afin d’avoir du temps libre et de qualité avec le monde qui l’entourait.

Il s’était aussi aménagé un horaire de sommeil qui lui convenait mieux qu’avant et s’en retrouvait un peu plus reposé.


Tout ne change pas en un claquement de doigts, mais de temps à autre, se poser afin de regarder où on en est.

Est-ce qu’on respecte nos priorités et s’il on avance vers nos objectifs, ça fait du bien car ça permet d’avancer un peu plus ou de se dire merci du chemin déjà parcouru.

Ça permet aussi de prendre du recul sur certaines situations et de s’offrir un super moment avec les personnes qui nous sont chères.



Je pense que l’on sera tous un jour soumis à un événement similaire, dans mon cas, j’ai vu que parfois en temp que parent il est facile d’oublier que les ados ont autant besoin de ce contact qu’avant, qu’ils ne veulent pas juste des sous et cherchent à passer des moments de qualité avec leurs parents.

Pouvoir réaménager des moments de partage reste très important pour retrouver cette proximité, cette chaleur humaine.

Tout comme l’homme de mon récit a décidé de prendre de la distance avec le stress qui pesait sur son quotidien et a retrouvé ce qui le rend heureux.


Si vous ne savez pas trop par où commencer, vous pouvez d’abord vous demander quelles sont vos valeurs, vers quels objectifs c’est important pour vous d’aller.

Une fois que cela est fait, il est temps d’imaginer quel sera le premier ou le prochain pas que vous ferez pour avancer sur ce chemin.


C’est ainsi selon moi, pas après pas, qu’on avance vers le bonheur.

Chacun à son rythme.


Maëlle.

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Dernière mise à jour : 5 févr. 2019




Je sais pas pour vous, mais pour ma part, j’ai toujours eu beaucoup de peine à vider le lave-vaisselle !

À tel point que lorsque mon petit frère de six ans, a commencé à faire la vaisselle et ranger ce qu’il pouvait, je lui demandais d’arrêter car après je devrais le faire aussi.

Je n’étais d’ailleurs pas discrète et ma maman me ressort cette anecdote à souhait, le sourire aux lèvres. Le fait est que dès que je devais vider le lave-vaisselle, je m’arrangeais toujours pour « ne pas avoir le temps » … une très belle excuse non ? Si ce n’était pas celle-ci j’en trouvais un autre.

Parfois consciemment, parfois même inconsciemment !

Je vous dis plus bas comme je me suis échappée de ce cercle infernal :-)



La beauté de l’humain, c’est que chaque être est unique.

Cette unicité nous permet de multiplier les idées, les initiatives et tellement d’autres choses.

Et cela nous permet aussi de s’entraider, de voir chez l’autre ce qu’il ne peut voir, et de se donner de bons feed-back.


J’adore le fait que l’on puisse briller tout en laissant les autres rayonner à leur tour. Car comme le disait Nelson Mandela, « en faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant ».


Au détour d’échanges et de conversations profondes, dans cette volonté de briller et de voir l’autre briller, nous nous rendons souvent compte que l’autre a toutes les clefs pour avancer dans sa vie.

Mais nous nous voyons aussi que nous avons tous mille et unes bonnes excuses de ne pas le faire. Finalement le temps passe et la personne en question n’avance pas, sans pour autant comprendre pourquoi.


Bien sûr, pourquoi déciderait-elle de faire du sport alors qu’elle n’a déjà pas le temps de faire le reste ?

Pourquoi voudrait-elle investir tous les soirs dix minutes dans une méditation alors qu’elle n’a déjà pas assez de temps, est si stressée et n’en voit pas l’intérêt ?

Pourquoi serait-elle coupable de ne pas avoir vidé le lave-vaisselle vu qu’elle avait oublié ? Vous en connaissez également des excuses ? Je pense notamment à « je n’ai pas envie », « oui mais je ne sais pas », « je n’ai pas le temps », « j’ai autre chose à faire », « j’en fais déjà assez », etc.



Le cerveau humain a peur des changements, c’est normal.

Notre instinct primitif veut nous protéger de tout en tout temps, donc il nous crée des millions de petites et grandes peurs.

Attention c’est là que cela devient intéressant …

On ne va tout de même pas accueillir une peur aussi facilement non ?

Alors pour justifier ces peurs, on invente des excuses qui nous permettent de ne pas avancer, donc de stagner et de ne pas affronter ces peurs.

Puis un jour, on en marre de laisser nos peurs nous diriger et passer à côté de mille merveilles, donc on les affronte.


Ce faisant, nous décidons passer outre nos excuses, nos préjugés, nos barrières et on fonce, on accomplit notre objectif.

Quel accomplissement !

Pour celui ou celle qui sait de quoi je parle, rappelez-vous ô combien cela fait du bien de réussir cela, ô combien on est content, fier et heureux de l’avoir fait. D’avoir franchit le pas !

Pour toutes celles et ceux qui vivront cela, je peux vous assurer qu’une fois qu’on s’est lancé, on a de quoi être fier de nous.


L’histoire du lave-vaisselle est une jolie petite histoire, mais surement un beau reflet des excuses que j’utilise face à d’autres peurs et des situations plus importantes…

Cela vous parle ? :-)


Et oui nous pouvons toujours trouver le moyen de nous rabaisser.

Mais se rabaisser c’est une aussi excuse pour ne pas devoir prendre les choses en main et aller de l’avant.

C’est vrai que dans la vie de tous les jours, dès que nous ne réussissons pas quelque chose comme on l’entend, on a tendance à se traiter de maladroit, idiot et tous ces mots ne nous aident pas.

En fait, chaque instant de la vie quotidienne est un levier pour se féliciter !

Nous n’avons pas atteint tel ou tel objectif, mais nous y travaillons, c’est mieux que rien et au passage nous avons même découvert ceci ou cela.


Finalement, malgré quelques maladresses on reste extraordinaire non ?

Lorsqu’on accepte cela, tout reprend de la couleur et on est de plus en plus léger et inspiré.

Puis s’il on se loupe la première fois, au moins on l’a fait et ça, ça vaut tout l’or du monde.


Pour illustrer cela, imaginez que vous ne parvenez pas à dire à vos enfants que vous les aimez.

Un jour, vous vous dépassez.

Vous laissez toutes vos excuses dans la corbeille à linge sale et vous leur faite un grand câlin pour leur montrer tout ce que vous ne pouvez leur exprimer. Ils vont peut-être vous regarder et vous demander ce que vous faites sur ce ton un peu de rejet et intrigué puis repartir dans leur coin.

Le résultat escompté n’est pas exactement celui auquel vous vous attendiez, mais vous l’avez fait et vous pourrez leur exprimer votre amour d’une autre façon vu que celle-là ne semble pas beaucoup les émouvoir.

Vous avez fait ce premier pas qui facilitera le prochain.

Si vous n’aviez rien fait, vous n’auriez rien appris, et rien transmis à vos enfants.

Vous auriez gardé votre amour pour eux en vous et ils continueraient à ne pas forcément savoir à quel point vous les aimez.

Cela aurait été une inconnue totale. Cette fois, vous l’avez fait, vous avez senti tout ce que ça vous apporte et vous vous êtes dépassé.


Ça fait plutôt du bien n’est-ce pas ?

En plus, ce n’est qu’un premier pas, qu’une seule et unique tentative, les prochaines vont désormais pouvoir arriver.

Pour parvenir à faire ces premiers pas, à bannir ces grandes excuses qui nous gâchent la vie, on peut commencer par observer lesquelles on utilise.

Puis on peut ainsi commencer à les supprimer de nos vies en les remplaçant par des phrases ou des actions plus motivantes.


Pour mon histoire de « vider le lave vaisselle » avec la belle excuse de « je n’ai pas le temps », je l’ai remplacée par un petit laïus plus charmant.

D’abord je change la perception que j’en ai. Ce n’est pas une perte de temps, mais un moyen de soulager ma maman.

Puis, lorsque je fais cette tâche, je m’accorde ensuite cinq minutes pour lire ou faire un petit jeu, un peu comme une récompense. C’est tout de suite plus facile à faire même si ce n’est pas le paradis.



Je vous invite à votre tour à supprimer ces excuses qui nous limitent de notre quotidien et observer tous les bienfaits que cela vous apportent. Cela ouvre tout le champ des possibles donnant ainsi une liste infinie et infiniment belle de choses qui nous font rayonner.


A nous de jouer et d’oser aller plus loin que nos peurs et nos excuses.

Ainsi nous pouvons enfin briller de toute notre lumière...

et permettre aux autres d'en faire tout autant ... !

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